Je vais te présenter ça étape par étape, comme si on était derrière les platines ensemble, sans partir dans tous les sens.

1. Comprendre la “montée en énergie”

Un set qui monte en énergie, c’est un peu comme raconter une histoire : tu commences tranquille pour accrocher, puis tu fais grimper la tension jusqu’au moment le plus intense (le peak), et tu redescends doucement si besoin.

• Intro → calme ou groove léger pour capter l’attention.

• Build-up → on rajoute de la vitesse, du groove, et on augmente les basses.

• Peak → moment le plus explosif (track phare, tube ou banger).

• Outro → tu peux redescendre un peu, ou finir sur un morceau qui laisse une bonne vibe.

2. Choisir tes morceaux intelligemment

• Commence avec des titres entre 90-105 BPM si tu veux un démarrage doux (chill, deep house, funk, hip hop).

• Monte progressivement vers 120-128 BPM (house, disco house, tech house).

• Si tu veux aller plus loin, tu peux pousser à 130-140 BPM (techno, drum & bass, hard groove).

• Pense à varier les textures : pas que du “boom boom” dès le départ, alterne entre mélodique et rythmique pour que le public respire.

💡 Astuce : utilise un tableur ou un dossier pour classer tes morceaux par BPM + énergie. Exemple :

Énergie 1 : chill, warm-up.

Énergie 2 : groove qui bouge la tête.

Énergie 3 : dancefloor assuré.

Énergie 4 : gros banger / climax.

3. Travailler les transitions

La montée d’énergie ne vient pas seulement des morceaux, mais de la façon dont tu les enchaînes.

• Mix en douceur : dans l’intro, privilégie les transitions longues et fluides.

• Accélère le rythme : plus tu t’approches du peak, plus tes transitions peuvent être rapides ou percutantes.

• Joue avec les EQ : coupe les basses du morceau qui sort, garde le kick du morceau qui entre, ça crée un effet de propulsion.

4. Structurer ton set (exemple 1h)

• 0-10 min : Warm-up → tracks chill, ambiance, pas trop d’effets.

• 10-30 min : Build-up → BPM qui monte, plus de groove, plus de percussions.

• 30-50 min : Peak → tracks puissants, drops marquants, public en feu.

• 50-60 min : Cool down ou big finish → soit tu redescends, soit tu termines sur un morceau qui explose et coupe net (impact garanti).

🎯 5. Bonus : petits trucs qui changent tout

• Prépare 2-3 morceaux “joker” si le public est plus chaud que prévu (ou plus calme).

• Évite les sauts brusques de style sauf si c’est voulu (et bien préparé).

• Lis le public : regarde les réactions, ajuste l’énergie en temps réel.

• Teste chez toi : enchaîne tes morceaux avant le live pour vérifier qu’ils collent bien.

Une exemple de travail que j’aime… celui d’Agoria

https://music.apple.com/fr/station/agoria/ra.1462480765

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